Rééditions en 2007 – "La Nuit parle" et "Étrange foràªt"

 

L’année 2007, centenaire de la naissance de Louis Guillaume, sera marquée, entre autres, par des rééditions de certains de ses ouvrages.

Nous saluons avec joie la parution des deux premières rééditions de l’année.

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Les éditions de L’Amourier (223 route du Col de Saint Roch, 06390 Coaraze – http://amourier.com/) rééditent tout d’abord La Nuit parle.

L’ouvrage reparaît avec une préface de Jean-Yves Debreuille et sous une belle couverture signée Bernadette Griot :

Le prière d’insérer est reproduit ci-dessous :

« “Louis Guillaume, avec trois mots, nous comble de rêveries” écrivait Gaston Bachelard.

La nuit de Louis Guillaume nous “parle”, car elle est celle des contes et de leurs mystères, celle des romantiques allemands, celle de la voie lactée, de la forêt où réel et imaginaire se confondent...

La Nuit parle est un recueil de poèmes en prose, qui obtenait en 1961 à Rodez, le premier prix Antonin Artaud.

Hanté par maintes interrogations, Louis Guillaume tente d’obtenir par l’écriture, un instant d’acquiescement universel.

Par de courtes narrations, sa poésie prend langue dans l’ombre d’une voix confidente, dans la familiarité de l’élémentaire. Elle nous révèle la vie onirique de l’auteur et sa relation secrète au mystère infini de l’espace et du temps. »

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De leur côté, les éditions de La Part commune (16 quai Duguay-Trouin,
35000 Rennes – http://www.lapartcommune.com/) rééditent Étrange forêt avec une préface d’Anne Clancier et sous une couverture de Pierre Tanguy :

Le prière d’insérer du livre reproduit un passage d’une lettre de Max Jacob à Louis Guillaume :

« Nous sommes doublement liés, je le vois. L’amour de l’arbre ! l’amour de l’arbre nous lie comme l’accent breton. Je prends pour moi le mot de Beethoven. J’aime mieux un arbre qu’un homme. Je l’avais dit avant de savoir que le génie était de mon avis. Du temps d’Apollinaire nous disions : « Il y a de l’arbre dans untel » ou bien « Il n’y a pas d’arbre dans untel » pour signifier la beauté produisante. Il y a sans doute de l’arbre en vous, c’est-à-dire (comprenez-moi, je vous prie et ne m’accusez pas de littérarisme) « de la racine ! » La faculté de trouver les accents qui venant du fond de l’homme s’adressent au fond de l’homme. »

Max Jacob